Championnats du monde d’apnée profondeur AIDA 2025

Un rendez-vous majeur de l’apnée mondiale

Huit jours de compétition, plus de 150 athlètes venus des quatre coins du monde, quatre disciplines en profondeur… Le 35ᵉ Championnat du Monde AIDA s’est tenu à Limassol, à Chypre, réunissant les meilleurs spécialistes de l’apnée mondiale autour d’un plateau d’exception.

J’ai eu la chance d’intégrer, pour la seconde fois consécutive, l’équipe officielle de photographes sous-marins. Une équipe composée de quatre apnéistes-photographes pour couvrir l’événement au plus près : à 15m sous la surface.

L'équipe de photographe sous-marins

Au cœur de l’événement

Sur ce type de compétition, la photographie demande autant de préparation physique que technique. Chaque session impose des descentes répétées, en apnée, dans un environnement où la concentration doit être totale : anticipation des trajectoires, respect des zones de sécurité, gestion de ma propre apnée, et adaptation permanente à la lumière et aux conditions changeantes.

Les journées commencent tôt et se terminent tard, entre les sessions de prise de vue et le traitement rapide des images destinées à la communication officielle d’AIDA et aux athlètes.

Un plateau d’exception

L’édition 2025 a rassemblé des athlètes de tout premier plan, parmi lesquels Alexey Molchanov, Abdelatif Alouach, Petar Klovar, Zsófia Törőcsik, Talya Davidoff, Sanda Delija, ou encore la légende Herbert Nitsch, présent en invité spécial.

Immersion et précision

Participer à un championnat du monde d’apnée, c’est se fondre dans une mécanique de précision. Chaque journée mobilise un ensemble de compétences sur place: équipe d’apnéistes de sécurité, les juges et juges assistants qui valident la performance, les équipes logistiques autour du setup en mer, chargés de communication, médecins, équipe photo, équipe vidéo …

Pour les photographes sous-marins, il faut être au bon endroit sans jamais gêner la chaîne opérationnelle. Nous avons le privilège d’être autoriser au plus près de l’athlète lors de sa préparation au câble, puis lors de son immersion, là ou même son coach n’est pas autorisé, avant de le laisser seul partir vers les profondeurs. Ce privilège est accompagné de la responsabilité d’immortaliser au mieux sa performance.

L’aventure collective

Au-delà des résultats, ce mondial restera marqué par la qualité de l’organisation, la bienveillance entre équipes et l’énergie constante de ceux qui font vivre la discipline. Pour moi, c’est aussi la confirmation d’un engagement de long terme : documenter l’apnée de compétition au plus près de ceux qui la pratiquent, avec respect et exigence.

Plus de photos sur mon Insta :

Retour en haut